
Inspiré par de nombreux collectifs qui réfléchissent actuellement à de nouveaux outils pour lutter contre les crises globales; ÇAVAPU semble chercher à proposer d’autres réponses aux grands enjeux actuels que sont la mixité sociale, l’engagement, le faire et le faire-ensemble, l’économie de moyens, la sobriété énergétique, le respect de l’ensemble du vivant et surtout la préservation voire la reconquête de notre autonomie.
Comme un élément motivateur dans une société qui semble épuisée, comme médiateur entre des institutions et des vies de quartier, ÇAVAPU cherche à développer des méthodes et des approches de l’espace urbain. La mission de ÇAVAPU se désigne dans le fait de révéler, car comme l’explique Lavoisier rien ne se perd, tout se transforme, ainsi rien ne se crée mais tout peut se dévoiler. ÇAVAPU encourage l’émergence de pratiques alternatives et souhaite s’y inscrire en favorisant ses compétences pluridisciplinaires regroupées autour d’un parcours commun. ÇAVAPU souhaite valoriser des pratiques déjà existantes pour exposer des initiatives, être ambassadeur d’une génération sans âge mais avec des valeurs communes.
ÇAVAPU porte ainsi comme mission principale :
_ La création, l’action et la valorisation de notre quotidien, de nos mondes, de nos usages, de nos pratiques de l’espace public, de la ville et sa mutation, de nos rapports à autrui, de notre rapport à nous même
ÇAVAPU souhaite proposer une approche alternative, par cela nous entendons la valorisation des savoir-faire que chacun peut transmettre en temps souhaité, à son échelle, de son plein gré. L’autonomie passe par là, par ces échanges de savoirs qui peuvent être stimulés, enrichis, accompagnés. Dans une volonté de résilience urbaine, ÇAVAPU s’engage sur le terrain, aux plus proches de ceux qui sont concernés par les enjeux actuels de l’évolution de la ville et du territoire. Un engagement de notre part mais de n’importe quel autre qui s’interroge, vient à notre rencontre, contribue par quelconque moyen au projet. Si par l’acte de faire, ÇAVAPU souhaite habiter la terre, l’association est soucieuse de sa consommation, du cycle de la matière qu’elle utilise, questionne les brèches temporelles, formelles ou non qui lui sont offerts pour ne pas faire contre mais avec...